GUIDE D’ACHAT EFOIL – COMPARAISON ET CONSEILS D’ACHAT

Analyse comparative des eFoil

Toute personne envisageant l’acquisition d’un eFoil constatera rapidement l’abondance des choix disponibles, engendrant une complexité croissante dans la prise de décision.

ÉVOLUTION CONSTANTES DANS L’UNIVERS EFOIL

Il est rare qu’un trimestre s’écoule sans qu’un nouvel eFoil fasse son apparition en ligne. Pourtant, bon nombre de ces annonces ne franchissent pas le cap de la mise sur le marché. Ces dévoilements d’eFoil sont davantage une façon de sonder le potentiel du marché, plutôt qu’une concrétisation effective. Cette dynamique peut engendrer une certaine confusion.

En règle générale, le processus de transformation d’un prototype fonctionnel en un produit final et bien conçu nécessite environ deux années. C’est pourquoi, malgré l’attrait de prix séduisants souvent mis en avant, il est sage d’adopter une approche prudente envers les nouveaux acteurs.

Face à l’accroissement des annonces de nouveaux produits, mais avec une diminution proportionnelle des produits réellement disponibles sur le marché, notre analyse l’eFoil ne recense plus chaque nouvelle annonce de produit. Nous nous concentrons plutôt sur les eFoils déjà disponibles à l’achat ou sur ceux dont nous avons la certitude qu’ils le seront prochainement.

CONSEIL D’ACHAT POUR UN EFOIL

Idéalement, vous pourriez rendre visite à notre siège à Berlin ou l’une de nos antennes locales afin de mettre à l’épreuve les planches. Dans cette optique, nous offrons des sessions de formation eFoil. Si cette démarche n’est pas réalisable, nous sommes tout à fait disponibles pour vous conseiller par téléphone. Par ailleurs, ce guide d’achat en ligne constitue une excellente première étape pour amorcer une comparaison des eFoils.

Afin d’identifier le modèle adéquat, voici les questions que nous posons à nos clients :

Qui sera l’utilisateur de la planche ?

1- Une personne seule ou un petit groupe présentant un poids et un niveau de compétence similaires.

2- Un groupe composé de personnes aux poids et talents divers.

Si la réponse est 1, nous nous efforçons de dénicher la configuration la plus adaptée à cette personne. Cependant, étant conscient qu’une telle planche pourrait se révéler ardue à maîtriser, nous proposons initialement à nos clients, dans le cadre de notre formation, de s’initier avec une planche de plus grande taille jusqu’à ce qu’ils se sentent à l’aise. Pour les individus enclins à utiliser des planches plus dynamiques, ce processus est souvent couronné de succès en moins de 30 minutes. Par la suite, nous procédons à un changement de planche pour évaluer leur véritable potentiel. Cette approche découle d’une logique simple : l’acquisition d’une planche n’est pas orientée vers les trois premières heures d’utilisation, mais vise à procurer des moments de plaisir sur le long terme.

En ce qui concerne la réponse 2, notre orientation se base sur le rider le plus corpulent au sein du groupe. Il est primordial que la planche lui convienne afin qu’il puisse évoluer confortablement. Cela garantit ensuite une expérience satisfaisante pour tous les autres membres du groupe. Cependant, il est important de noter que le fait qu’une planche soit plus grande ne signifie pas automatiquement qu’elle soit dénuée d’attrait pour les riders plus légers.

La règle fondamentale qui prévaut avec les eFoils est la suivante : lors des débuts, la planche représente environ 80% de l’équation. Elle doit disposer d’un volume suffisant pour maintenir à flot même le rider le plus massif du groupe. Ceci assure une stabilité adéquate pour passer de la position à genoux à la position debout. En revanche, lors de la phase aérienne, c’est l’aile qui prend le devant de la scène, comptant pour environ 80% de l’équation. Finalement, lors du vol, le surf se réalise sur l’aile et non sur la planche, laquelle se trouve en suspension dans les airs. Bien qu’il soit vrai qu’une planche plus courte et plus compacte offre légèrement plus d’inertie et ne permette pas de virages aussi dynamiques qu’avec une planche plus courte, l’aile prédomine à hauteur de 80%.

Qu’implique tout ceci ? En somme, cela signifie que, avec une planche plus courte, tu devras investir davantage d’efforts au démarrage, mais en retireras une satisfaction accrue à la fin ! Par conséquent, le choix de la planche repose sur le poids et les compétences du coureur le plus lourd au sein du groupe.

Quelle est la corpulence du rider ?

Dans cette perspective, nous faisons référence, comme évoqué précédemment, au rider ayant le poids le plus élevé au sein du groupe. Dans les tableaux de comparaison eFoil ci-dessous, nous avons fourni des informations concernant le volume. En général, la capacité d’une planche devrait être inférieure de 10 litres, au maximum, par rapport au poids du rider en kilogrammes. Il est important de prendre en compte le poids de la combinaison, du gilet de sauvetage et du casque. Voici quelques exemples pour illustrer cette notion :

  • Pour un poids de 120 kg : capacité de planche de 110 litres ou plus
  • Pour un poids de 110 kg : capacité de planche de 100 litres ou plus
  • Pour un poids de 100 kg : capacité de planche de 90 litres ou plus
  • Pour un poids de 90 kg : capacité de planche de 80 litres ou plus
  • Pour un poids de 80 kg : capacité de planche de 70 litres ou plus
  • Pour un poids de 70 kg : capacité de planche de 60 litres ou plus

Naturellement, cela dépend également du niveau de compétence du rider. Les riders expérimentés peuvent manœuvrer des planches plus petites. Cependant, la question à se poser est de savoir combien d’efforts vous êtes disposé à investir dès le départ. En règle générale, j’opte pour une taille supérieure à celle que je maîtrise réellement. La raison ? Eh bien, soyons honnêtes, je tends à privilégier la facilité.

Les planches les plus prisées affichent généralement une capacité d’environ 100 litres. Elles se positionnent comme des planches polyvalentes visant un large public.

Cela dit, il est important que la planche ne soit pas excessive en taille. Comme en témoignent les tableaux de comparaison eFoil ci-dessous, les fournisseurs proposant des options bon marché tendent à privilégier des planches très spacieuses, dépassant souvent les 100 litres. Une explication réside derrière ce choix. Au démarrage, le moteur de l’eFoil est sollicité de manière significative. Les planches plus petites sont plus immergées dans l’eau, nécessitant ainsi davantage de puissance pour se mettre en mouvement. En revanche, les planches de grande taille requièrent moins d’énergie, ce qui se traduit par des économies de batterie.

Le qualificatif « bon marché » ne signifie pas forcément « mauvaise qualité », mais l’expérience a démontré que les acheteurs de planches de grande taille bon marché expriment souvent le désir d’opter pour un « véritable eFoil » lors de la saison suivante. Cela s’explique par le fait que les planches excessivement spacieuses deviennent rapidement monotones. Dans ce contexte, il serait potentiellement plus judicieux d’opter immédiatement pour la « véritable » planche .

Ainsi, la clé est de trouver la juste mesure, ni trop petit, ni trop grand. Admettons, avec mes 90 kg, je pourrais aisément manier les radicales Fliteboard Ultra et Lift Foils Pro, mais je préfère tout de même opter pour une taille supérieure. Cependant, il s’agit davantage d’une question de préférences personnelles.

Où et comment l’eFoil est-il pratiqué ?

Il existe une distinction entre l’eFoil pratiqué sur un lac tranquille et celui évoluant dans les vagues océaniques. La zone de navigation exerce une influence sur la taille de la planche, la configuration des ailes et surtout sur la décision entre une propulsion à hélice ou à jet. Nous y reviendrons ultérieurement.

Comparaison eFoil – Quelle aile eFoil choisir ?

Chaque taille de planche (à l’exception des modèles les plus extrêmes) est accompagnée d’une aile standard. Cette aile a été spécifiquement conçue par le fabricant en fonction de la planche. De ce fait, je ne saurais trop recommander à chacun de commencer avec cette configuration. Par la suite, vous pouvez toujours expérimenter d’autres types d’ailes afin d’adapter le comportement de votre planche.

Je ne déroge à cette règle que pour les variantes les plus radicales des eFoils. Bien sûr, le fabricant émet des recommandations dans ce cas, mais en général, les riders de ces modèles savent très bien ce qu’ils font. Alors, qui suis-je pour m’immiscer.

Dans un premier temps, les fabricants incluent habituellement une aile de type surf ou cruiser. Ces ailes polyvalentes conviennent à la plupart des situations. Par la suite, vous avez les ailes de type « Race » pour gagner en vitesse, ou les ailes « High Aspect » qui accroissent l’efficacité. Un principe demeure constant pour toutes les ailes : plus elles sont petites, plus elles sont véloces et agiles, mais aussi plus complexes à piloter.

Hélice ou propulsion par jet : Quel choix faire ?

Ce n’est qu’à partir de 2022 que le premier eFoil équipé d’une propulsion par jet, l’Audi e-tron foil, est devenu disponible. Entre-temps, j’ai également eu l’occasion de piloter d’autres modèles à propulsion par jet. Parmi eux, figuraient l’Awake Vinga, le Jetfoiler, un Takuma, et d’autres.

Indubitablement, tous ces jetfoils présentent des caractéristiques de pilotage différentes, mais ils partagent des similitudes par rapport aux eFoils à hélice. Pour commencer, il est question de sécurité. C’est là où les jetfoils se démarquent dans la comparaison avec les eFoils à hélice. Certes, les accidents impliquant des hélices sont très rares et surviennent presque toujours en raison de manque d’attention (souvent à terre) ou d’un risque accru de blessures en raison d’une formation inadéquate. Cependant, personne ne souhaite entrer en contact avec une hélice.

Avec une propulsion par jet équipée d’une hélice entièrement encapsulée, ce risque est éliminé.

Outre les considérations de sécurité, le comportement de pilotage diffère également. Si cela constitue un avantage ou un inconvénient dépend des préférences personnelles, c’est pourquoi nous proposons la possibilité d’essayer les deux variantes chez nous. La question essentielle réside dans le fait qu’une hélice génère davantage de poussée qu’une propulsion par jet. Mais qu’est-ce que cela signifie en pratique ?

Choix entre l’Hélice et la Propulsion par Jet : Une question de préférences !

Grâce à la pression plus intense générée par l’hélice, la vitesse demeure stable tant en surface de l’eau qu’après le décollage. Ainsi, aucun ajustement n’est nécessaire. En revanche, avec un Jetfoil, la planche accélère après le décollage, étant donné qu’elle requiert nettement moins de puissance en vol. L’appréciation de cela dépend des préférences personnelles. Certains aiment l’excitation procurée par l’accélération, tandis que d’autres privilégient une vitesse constante. Personnellement, j’apprécie le dynamisme de l’accélération.

Cependant, la pression plus soutenue générée par l’hélice a un autre effet notable : elle influe sur la sensibilité de la gâchette de la télécommande. En effet, l’hélice ne génère pas seulement davantage de pression, mais également plus de résistance à l’eau lors du freinage. Si un Jetfoil permet une accélération et un freinage plus doux, une bonne maîtrise de la gâchette est nécessaire avec l’hélice. Les deux approches présentent des avantages et des inconvénients. Outre les considérations de goût personnel, la propulsion par hélice se révèle plus apte aux manœuvres radicales, car la pression s’exerce plus rapidement.

D’un autre côté, le jet est plus aisé à manœuvrer, et il n’exige pas d’accessoires spéciaux tels que des hélices pliables ou des hélices TruGlide pour surfer derrière un bateau ou en mer. Pour en savoir davantage, consultez notre article « Jetfoil dans les vagues ».

En somme, comme vous l’aurez compris, la comparaison des eFoils relève des préférences personnelles 😉 Si vous avez la possibilité de l’essayer, n’hésitez pas à le faire. Dans le cas contraire, nous trouverons la solution idéale par téléphone.

Quelles mesures de sécurité doivent être prises en compte ?

Je préfère ne pas énumérer les exceptions, mais il est crucial qu’un eFoil ne soit pas constamment en position d’armement lorsqu’il est allumé. Il est trop simple d’activer accidentellement la gâchette, que ce soit sur terre ou dans l’eau. Les fabricants haut de gamme comme Audi et Flite ont toujours adopté un système de verrouillage. L’utilisateur doit préalablement le déverrouiller via une combinaison de touches sur la télécommande. Cette précaution est à prendre en compte.

De plus, certaines planches détectent l’inclinaison et empêchent l’hélice de fonctionner si la planche n’est pas parfaitement horizontale par rapport à la surface de l’eau. Une fonctionnalité avantageuse pour les eFoils à hélice.

En ce qui concerne le leash avec le dispositif d’arrêt magnétique, je ne le recommande pas. Dans le cas des jetboards, il est à mon avis essentiel, car sans cela, le jetboard pourrait s’éloigner trop loin sans son pilote. Cependant, cette précaution ne s’applique pas à l’eFoil. En effet, l’eFoil ne peut pas continuer à avancer sans son pilote. Il se met en pause automatiquement. De plus, les moteurs s’arrêtent dès que la télécommande tombe dans l’eau. En revanche, l’utilisation d’un leash sur un eFoil serait non seulement gênante, mais elle pourrait également s’emmêler avec le mât ou l’aile.

Cependant, comme c’est souvent le cas, il y a une exception. Si tu pratiques l’eFoil dans des conditions où la planche peut dériver, comme en cas de courant fort ou de vent puissant, il est alors nécessaire de sécuriser la planche avec un leash. Cependant, il ne s’agit pas d’un interrupteur d’arrêt magnétique, mais plutôt d’une fixation solide à la planche. Néanmoins, je tiens à souligner que seuls les eFoilers très expérimentés devraient se lancer dans de telles conditions.

Quelle puissance doit avoir un eFoil ?

Les eFoils nécessitent considérablement moins d’énergie que les jetboards. La plupart des modèles premium d’eFoils fonctionnent avec environ 5 kW, ce qui s’est avéré efficace. En vol, cette puissance est suffisante pour atteindre des vitesses dépassant 50 km/h. Cependant, il faut noter que cela requiert des ailes spécialement conçues pour les courses et, à mon avis, cela peut devenir risqué voire dangereux. Néanmoins, cette décision revient à chacun.

D’un autre côté, personnellement, je n’ai aucun problème à atteindre 60 km/h sur un jetboard. Si je tombe (avec un casque et un gilet de protection, bien sûr), je rebondis sur l’eau comme une pierre. En revanche, avec l’eFoil, je me trouve à une hauteur allant jusqu’à 80 cm au-dessus de l’eau, ce qui peut être plus douloureux. Dans le pire des cas, l’eFoil peut même effectuer des rotations en l’air. Ce n’est pas ma préférence.

Pratiquer l’eFoil est comparable à faire du snowboard dans de la poudreuse. La vitesse de croisière idéale se situe entre 25 et 35 km/h.

Comparaison eFoil – Batterie de grande ou petite capacité ?

Alors que sur les jetboards, les batteries de petite capacité sont souvent proposées principalement pour réduire les coûts, cela prend tout son sens sur l’eFoil, mais avec une nuance : pour alléger le poids. Cependant, cette option est pertinente uniquement pour les riders très expérimentés et aguerris, surtout ceux qui souhaitent surfer des vagues.

Pour la plupart des utilisateurs, la règle reste la même que pour les jetboards : opter pour la batterie de plus grande capacité. Néanmoins, il n’y a pas de règle sans exception : l’Awake Vinga, par exemple, peut également fonctionner avec une batterie de 22 kg pour le jetboard. En général, les batteries d’eFoil de taille standard pèsent environ 13 kg chez les fabricants premium. Pour le modèle Vinga, l’option de la batterie de petite capacité peut être plus adaptée.

Choix de la couleur de l’eFoil

Le choix de la couleur de votre eFoil est indéniablement une question de préférence personnelle, n’est-ce pas ? Eh bien, pas tout à fait. Je vous recommande vivement d’éviter les planches noires, que ce soit pour les jetboards ou les eFoils. Les planches de couleur noire ont tendance à absorber la chaleur du soleil plus rapidement, ce qui peut provoquer une surchauffe et nuire aux composants électroniques. Cela est particulièrement vrai pour les planches plus petites, car la zone de contact avec le patin en caoutchouc est réduite.

Bien que les patins en caoutchouc soient souvent noirs, le caoutchouc transmet la chaleur beaucoup plus lentement que la planche elle-même. Cependant, il est toujours judicieux de placer votre planche à l’ombre ou de la couvrir d’une serviette légère lorsque vous ne l’utilisez pas.

Dans notre boutique, nous proposons donc un choix limité de planches noires. Je qualifierais même la couleur de l’Audi de « gris foncé ». Par ailleurs, nous écartons également certaines couleurs ou modèles si nous considérons que la couleur ou le matériau est trop sensible.

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